25 juin 2013

Blanc pose ses valises à Paris, Ancelotti à Madrid

Finies les vacances, à quelques jours de la reprise des entraînements (début juillet pour la plupart des équipes professionnelles) le Paris Saint Germain est enfin sorti de l'impasse concernant son nouvel entraîneur en la personne de Laurent Blanc. Carlo Ancelotti, l'ex-coach du club de la capitale peut donc poser bagage à Madrid où il est désiré depuis de nombreuses semaines.

13 trophées avec six clubs différents dont trois titres de champions nationaux et une Ligue des Champions. Sans compter ses quelques distinctions individuelles (photo : VAVEL.com)

Le divorce était prononcé entre les dirigeants du PSG et le coach italien depuis de nombreuses semaines. Celui-ci avait déclaré aux trophées UNFP vouloir quitter le club, et ce quelques jours seulement après avoir fêté le titre au Parc des Princes.
Le Real Madrid était entré dans la danse pour acquérir les services de l'entraîneur, alors que la direction du club refusait de s'en séparer.

Pour palier son départ, beaucoup de noms ont été évoqués comme récemment celui de Fabio Capello, actuel sélectionneur de la Russie. La plupart n'était que des rumeurs tandis que les autres contacts ont refusé pour la simple et bonne raison que Paris n'offrait qu'un an de contrat, afin de pouvoir recruter dès la saison prochaine Arsène Wenger l'entraîneur d'Arsenal.

Le choix c'est finalement porté sur Laurent Blanc, ex-entraîneur des Girondins de Bordeaux et de l'équipe de France. Le champion du monde 98 a réalisé trois bonnes saisons avec le FCGB entre 2007 et 2010 avec notamment le titre de meilleur entraîneur aux trophées UNFP lors de sa première année (saison 2007-2008) où le club au Scapulaire finit deuxième. La saison suivante est celle de la confrontation vu qu'il remporte le titre de champion de France avec Bordeaux. Il quittera les Marine et Blanc au terme d'une saison plus timorée pour prendre la succession de Raymond Domenech à la tête des Bleus.
Il mènera sa sélection nationale jusqu'à un quart de finale de l'Euro 2012 (perdu 2-0 face à l'Espagne) avant de laisser sa place à Didier Deschamps et de tomber dans l'oubli.

C'est une occasion en or qui se présente à lui : il tiendra les rênes du champion de France en titre et devra tenter d'aller aussi loin que son prédécesseur sur la scène européenne. Les objectifs des dirigeants parisiens restent inchangés et attendent les premiers résultats au tournant. Les premiers pas du Français avec sa nouvelle écurie seront décisifs. Il a signé un contrat d'un an avec une prolongation d'une année supplémentaire en option.

L'arrivée de Laurent Blanc permet donc le départ de Carlo Ancelotti, lui qui ne rêve plus que de la maison Blanche depuis des semaines. Il va enfin pour voir prendre les rênes de l'une des équipes les plus prestigieuses d'Europe.
Fiorentino Perez, le directeur du Real Madrid, a su se montrer patient. Sa confiance placée dans le coach italien n'a pas failli depuis le départ de José Mourinho.
L'ex-entraîneur Merengue a raflé une coupe d'Espagne, une super-coupe d'Espagne ainsi qu'une Liga avec le club de la capitale espagnole. Ancelotti est sans doute invité à faire mieux et notamment reconquérir l'Europe (le dernier titre européen remonte à 2002).

Après Paris, Chelsea, la Juventus ou encore Milan, Madrid est le septième club ou Carlo pose ses bagages, il signe un contrat de quatre ans et sera présenté à Santiago Barnabeu mercredi.

23 juin 2013

Absalon le retour du champion

A 32 ans, le vttiste Julien Absalon remporte de nouveau une compétition internationale. Il est sacré champion d'Europe à Berne, quatre ans après son titre en Coupe du monde.

Quatre ans qu'il n'avait plus brandi ce bras autre part qu'en championnat de France. (photo : www.vosgesmatin.fr)
Après la désillusion des Jeux Olympiques de Londres 2012 où il avait du abandonner à cause d'une crevaison, Absalon fait son grand retour sur la scène continentale.
L'actuel champion de France remporte le championnat d'Europe de VTT/Cross-Country, sept ans après son dernier sacre dans cette compétition.
Il a devancé le favori Nino Schurter, champion du monde en titre et deuxième lors des derniers JO, d'une minute et cinquante trois secondes. Tandis que Marco Aurelio Fontana termine le podium (à 2'06").

Le Vosgien montre ainsi qu'il est encore capable de beaucoup. Treize fois champion de France, dont douze fois de manière consécutive (depuis 2001 jusqu'à aujourd'hui), deux titres olympiques (Athènes et Pékin), quintuple champion du Monde et d'Europe (grâce à ce nouveau trophée) et également cinq sacres en Coupe du Monde. La soif du sportif français ne semble pas étanchée. Il revient à la charge après une saison 2012 assez terne (aucun podium international si ce n'est le titre de champion de France).

Les Black Panthers rugissent

Après trois finales perdues (en 2007, 2009, et 2012), les joueurs de football américain de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie, 74) remportent leur premier sacre national.

Les Hauts-Savoyards peuvent exulter et brandir fièrement leur drapeau, ils viennent de remporter leur  premier casque de diamant. (photo : www.les-black-panthers.org)
A la fin du championnat, les Panthers se qualifiaient en play-off grâce à leur troisième place (avec sept victoires et trois défaites en dix rencontres). Ils ont rencontré les Dauphins, deuxième au classement en demi-finale. Celle-ci fût à sens unique (28-7), offrant aux Thononais leur ticket pour le Stade Charléty.
Hier, ils rencontrèrent en finale les Flash de la Courneuve, équipe qui avait fini en tête du classement.
Les Flash visaient un dixième sacre, mais se sont cassés les dents face à leurs adversaires qui n'ont pas encaissé le moindre point !
Score sans appel : 14-0 grâce à deux touchdowns transformés. La malédiction de la finale semble avoir été brisée au terme d'une rencontre à sens unique. 

Le running des Black Panthers Stephen Yepmo s'est également vu décerner le trophée de meilleur joueur français de la saison !
De nombreuses récompenses pour ce club évoluant en première division depuis huit ans. A la mi-juillet, les Noirs et Blancs disputeront la finale de l'EFAF Cup (deuxième plus prestigieuse coupe européenne) contre le club espagnol de l'Hospitalet.

Après avoir vu l'ETG en finale de Coupe de France de football, la victoire des Black Panthers ramène un trophée en Haute-Savoie et montre un peu plus que le sport professionnel a encore de beaux jours devant lui dans ce département.

01 juin 2013

La saison se clôture sur une Coupe de Bordeaux

Grâce à un but de Diabaté, auteur d'un doublé, dans les ultimes instants, les Girondins de Bordeaux arrachent la quatrième Coupe de France de leur histoire face à l'eTG FC (3-2).

26 ans après la dernière Coupe de France, Bordeaux s'impose au bout du suspense  face  à des Roses qui auront vendu chèrement leur peau. (photo : fff.fr)

Le 31 Mai 2013, Bordeaux a tout raflé. En Gambardella, les U19 du FCGB se sont imposés 1-0 face à Sedan grâce à un but à la 86'. Quelques heures après, les aînés suivent l'exemple en inscrivant le but victorieux à la 89'.

Le début de rencontre est largement dominé par les Marine et Blanc, eux ont l'expérience et sont attendus au tournant, ils entament tambour battant et étouffe les Hauts-Savoyards qui ne peuvent que très rarement riposter.
L'arrière-garde alpine souffre mais tient le coup, à l'image de Dja Djédjé qui fait un incroyable retour sur Diabaté qui filait au but et l'enferme dans le couloir droit. (5')
Les rares offensives adverses, brouillonnes et souvent imprécises, ne sont pas concluantes. Carrasso passe 45 premières minutes sans tracas.

Les Girondins déroulent et vont logiquement prendre l'avantage grâce à Cheick Diabaté, le buteur Malien va prendre la profondeur et se jouer de la défense grâce à un nouveau caviar de Mariano. Comme dimanche dernier, l'attaquant crochète le gardien et pousse le ballon au fond des filets malgré le retour de Cambon qui ne peut sortir le cuir. (1-0, 39').
A quelques minutes de la mi-temps, les Roses prennent un sacré coup sur la tête. Malgré l'ouverture du score, le FCGB n'en reste pas la et Laquait va devoir repousser la reprise de volée de Saivet grâce à un arrêt réflexe. (45')

En seconde période, Evian va enfin se réveiller, ce qui va donner lieu à un deuxième acte haletant.
Dès le retour des vestiaires, Bordeaux bénéficie d'un pénalty suite à une faute de Ninkovic sur Diabaté. L'attaquant Bordelais se charge lui même du coup de pied de réparation mais le portier adverse va détourner sa frappe en partant sur sa gauche.

Un signe du destin ? L'ETG retrouve le moral et va faire douter leurs adversaires en égalisant quelques instants plus tard : Wass trouve Sagbo dans la surface qui fait trembler les filets à bout portant. (1-1, 51')
La rencontre s'emballe, seulement deux minutes après le but, les Girondins vont de nouveau mener au score :  Sertic se charge d'un coup franc côté gauche, celui-ci passe devant le but de Laquait, Saivet, qui a bien suivi, est à la récupération pour propulser le ballon au fond. (2-1, 53')

Nouveau coup-dur pour les Hauts-Savoyards qui avaient réussi à recoller au score. Coup sur coup, le club au Scapulaire va se procurer deux nouvelles occasions (56', 58') qui ne feront pas mouche face à un gardien héroïque jusqu'à présent.
Sur leur deuxième grosse action, Evian va une nouvelle fois parvenir à revenir dans la partie, et cette fois c'est Dja Djédjé, le latéral droit, qui va s'offrir un but à l'arraché : sur un centre de Barbosa qui traverse la surface, entré dix minutes plus tôt, le défenseur est au second poteau pour dévier le ballon et battre Carrasso. (2-2, 70')

La fin de l'histoire, on la connait, dans les dernières minutes, l'ETG va se laisser une nouvelle fois surprendre sur un ballon en profondeur, Laquait est hésitant sur sa sortie, Diabaté en profite pour l'ajuster à bout portant. (3-2, 89') Les Croix de Savoie paient chèrement leur imprudence et ce manque d'expérience des derniers instants. Le Malien inscrit un doublé, comme dimanche dernier face à ce même club, le bourreau des Roses, le "bourose" en quelque sorte.

Bordeaux exulte, ce trophée permet d'apporter une touche de couleur et de gaieté à une saison pas franchement reluisante. En effet, la Coupe de France est synonyme d'Europa League pour les Marine et Blanc, eux qui avaient fait un bon parcours en C3 avant d'être sorti par Benfica en huitième de finale.

La première historique au Stade de France de l'ETG FC n'aura pas été la bonne, malgré une très bonne campagne avec notamment une victoire face au PSG (1-1 4 tab 1) ou encore face à Lorient (4-0).
Ce match aurait pu se terminer autrement, mais l'expérience a parlé. Khlifa a d'ailleurs peut-être disputé son dernier match sous le maillot alpin, de même que Ninkovic et Betao, en fin de prêt, qui auraient pu être conservés en cas de qualification européenne.