23 octobre 2013

Chronique du supporteur : ETG - Guingamp

 Guingamp toujours vers l'avant, l'ETG poursuit sa marche arrière.



Samedi soir, le public a répondu présent. Il était rare de voir une affluence plutôt correcte pour une affiche aussi peu alléchante, et pourtant, le douzième homme était présent.

Pour un match d'envergure, entre deux concurrents directs au maintien, et pour mettre fin à une série de quatre matches sans victoire, une seule chose manquait à l'appel pour que la soirée soit belle : l'équipe.
L'entité la plus importante d'un match de football n'a pas répondu à l'appel et n'a pas rassuré, bien au contraire. Les défaillances constatables depuis quelques matches sont toujours présentes, bien ancrées au sein d'une équipe décimée par les absences.

Ce match a été différent de celui disputé à Nantes, hormis le fait qu'on jouait un concurrent au maintien, l'ETG  disputait ce match  à domicile, face à une équipe moins impressionnante que celle des Canaris, et surtout, également amputée de joueurs clés (Yatabaré, Mathis).
A domicile, les Roses n'avaient gagné qu'un seul match, de taille (face à Lyon, 2-1), ils avaient l'occasion de renouer avec le succès et se remettre sur les rails mais n'ont rien fait pour. Ils n'ont pas fait honneur à plus de 8500 personnes venues les encourager. La pauvreté du jeu, le manque d'envie, de combativité, étaient flagrants.

Pourtant, sur le papier, le onze aligné, comme le groupe convoqué, pouvait faire l'affaire, et n'avait rien à envier aux Bretons, mais sans réelle motivation la tache s'est avérée tout de suite plus ardue face à des Guingampais plus motivés et volontaires.

Sur leur seule action construite et bien menée du match, les Roses parviennent à ouvrir le score par l'intermédiaire de Nicolas Benezet suite à un sublime une-deux avec Kevin Bérigaud. (1-0. 25') A ce moment là, et jusqu'à la 73è minute de jeu, l'essentiel était acquis et l'équipe se donnait de l'air au classement. Pas convaincants dans le jeu, voir alarmants, les Haut-Savoyards auraient pu malgré tout engranger trois points précieux.

Sans parvenir à se mettre à l'abri avec un deuxième but, ils se font logiquement reprendre à moins de vingt minutes du terme de la rencontre.Comme lors du match à Nantes, les ailiers adverses profitent d'une aile gauche perméable avant de centrer. Libre de tout marquage dans la surface et à cette distance, Giresse ne se fait pas prier. (1-1. 73')
Dynamisé par cette égalisation, Guingamp va ensuite s'offrir le match, Douniama se glisse entre Mongongu et Angoula pour placer sa tête et donner la victoire à son équipe avec l'aide du poteau droit (1-2. 78')
La ruée vers l'attaque pour tenter de revenir au score et les tentatives imprécises des Roses ne changeront rien au score final.

En moins de cinq minutes, ils ont perdu trois points, l'occasion de se rassurer d'un point de vue mathématique, et subissent un nouveau revers à domicile, et un cinquième match sans victoire.
L'ETG gâche ses maigres cartouches en se les tirant dans le pied et réduit, match après match, une marge de manœuvre déjà limitée en début de saison.
Le match face à Valenciennes samedi va s'avérer capital, une défaite n'est plus envisageable à ce stade du championnat, surtout face à des équipes abordables.

A l'instar de la saison passée, les Haut-Savoyards perdent beaucoup trop de points précieux en route mais peuvent compter sur les faux-pas de concurrents directs (Lorient, Sochaux, Valenciennes). Prudence cependant, un jour viendra où plus personne ne sera la pour leur sauver la mise.
Le maintien doit être acquis grâce à de bonnes performances collectives et non grâce aux erreurs des adversaires. En retrouvant des joueurs cadres (Barbosa, Koné) mais aussi des joueurs de retour de blessure (Ehret, Ruben) l'ETG n'a plus le droit de se trouver des excuses.

Le retour des blessés pourrait re-dynamiser l'attaque, malgré la blessure de Kevin Bérigaud, tandis que les cadres se doivent de structurer, soutenir et souder cette équipe avant que la situation ne soit très problématique, pour ne pas dire alarmante.

L'Evian Thonon Gaillard dispose d'un effectif tout à fait capable de se maintenir en Ligue 1, mais même des bons joueurs ne peuvent rien faire si l'envie manque. Le jeu plutôt alléchant proposé en début de saison à peu à peu viré à l'insipide et une solution doit rapidement être trouvée .
Les querelles internes ont-elles perturbées et fragilisées à tel point ce groupe ? Les joueurs professionnels se doivent de faire abstraction de ce genre de chose pour faire honneur à leurs supporteurs, présents ou non, et proposer un jeu à la hauteur du football professionnel français.

20 octobre 2013

Guingamp prolonge le calvaire de l'ETG

Victorieux samedi soir au Parc des Sports d'Annecy, l'EAG s'est offert sa première victoire à l'extérieur (2-1) et prolonge la série noire des locaux : cinq matches sans victoire.

En cinq minutes, les Roses perdent le match qu'ils avaient pourtant bien en main. (photo : etgfc)


L'ETG est au plus mal : 

Les Roses subissent le premier quart d'heure avant de parvenir à se mettre dans le bain grâce à un coup-franc plein axe à l'entrée de surface. Sorlin, le capitaine, prend ses responsabilités. Sa frappe puissante mais trop centrée ne trompe pas Ndy Assembé (22'). C'est finalement Nicolas Benezet qui ouvre la marque, suite à un astucieux une-deux avec Kevin Bérigaud, l'ex-Croco s'en va ouvrir le score (1-0, 25') et inscrit son premier but avec sa nouvelle équipe.

En deuxième mi-temps, l'Evian TG ne parvient pas à se mettre à l'abri, les occasions franches se font rares de part et d'autre, même si les locaux sont loin de la désillusion qu'il y avait eu à Nantes, le jeu proposé n'est toujours pas à la hauteur de leur début de saison prometteur. Alors qu'ils pouvaient négocier les trois points, l'essentiel, malgré un match terne, ils vont se faire surprendre par deux fois et perdre cette précieuse victoire face à un concurrent direct. En fin de match, les Roses tentent le tout pour le tout mais se montrent maladroits devant le but. Dans le temps additionnel, seul Nistor se montre dangereux mais voit sa frappe frôler la barre (90+2'). Le Roumain était entré en cours de match en remplacement de Kevin Bérigaud, le meilleur buteur de l'équipe avec six réalisations, qui sera absent un mois (cuisse).

Guingamp s'offre sa première victoire à l'extérieur :

Après dix premières minutes de jeu sans la moindre occasion de but, Guingamp se montre dangereux pour la première fois. Hansen, le portier haut-savoyard, négocie en deux temps une frappe de Douniama, sous la pression de Mandanne qui guettait le relâchement à quelques mètres de là (13'). Puis Beauvue reprend de volée un centre de Giresse mais voit sa tentative repoussée au dessus de la transversale par le gardien (16').
Sur l'une des rares occasions construites par leurs adversaires, les Guingampais vont pourtant concéder l'ouverture du score.

Lors de la seconde période, aucune des deux équipes ne s'emballe mais l'EAG va trouver les ressources pour revenir dans le match. Lemaitre, depuis l'aile gauche, adresse un centre à ras terre pour Giresse, libre de tout marquage au point de penalty, qui ajuste parfaitement Hansen (1-1, 74'). Quelques minutes plus tard, Douniama offre la victoire au sien sur un centre de Langil. Sa tête termine au fond des filets avec l'aide du poteau droit (1-2, 78'). Guingamp arrache ainsi en toute fin de match une précieuse victoire dans la course au maintien.


Les deux équipes étaient pénalisées par des absences importantes : Barbosa, Koné, Dja Djédjé pour les locaux, Mathis, Yatabaré du côté des Bretons. Ce sont finalement ces derniers qui s'en sont le mieux sortis. Guingamp poursuit un début de saison appliqué et pourra continuer d'engranger le plus de points possible avec la réception d'Ajaccio la semaine prochaine.
En revanche, pour les Haut-Savoyards, l'heure est plus que jamais à la remise en question. Pour ne pas voir la situation, déjà préoccupante, devenir vraiment alarmante, il faudra obligatoirement s'imposer à Valenciennes samedi prochain. L'ETG a déjà manqué beaucoup d'opportunités face à des concurrents directs, à l'instar de la saison passée, il faudra veiller à ne pas les regretter. Avec la blessure de Kevin Bérigaud, les mauvaises nouvelles s'enchaînent, aux hommes de Pascal Dupraz de montrer qu'ils peuvent y arriver malgré tout.

19 octobre 2013

L'ETG en quête de renouveau face à Guingamp

Evian TG va devoir mettre fin à une série de quatre matches sans victoire face à l'En Avant Guingamp qui réalise un début de saison sérieux et appliqué. Une rencontre entre deux futurs candidats au maintien qui se jouera ce samedi soir au Parc des Sports d'Annecy à 20h. 

Il y a deux semaines, Evian TG s'était lourdement incliné (3-0) face à Nantes. (photo : alpes.france3.fr) 

L'ETG glisse et ne parvient pas à s'accrocher : 

Hormis la série de quatre matches sans victoire, c'et la façon de jouer des Haut-Savoyards qui peut-être inquiétante. Une défense très fébrile qui a encaissé 17 buts jusqu'à présent, seul Sochaux (18) fait pire. Un manque d'envie et d'implication qui coûte cher : deux points pris sur douze possibles, une 16è place au classement avec neuf points au compteur. Après être passé à côté du match face à Nantes, concurrent direct pour le maintien et promu tout comme Guingamp, l'ETG n'a plus le choix.

Une défaite samedi soir pourrait les faire sombrer dans la zone rouge si Lorient parvient à l'emporter, mais un nul pourrait empêcher cette chute qui porterait, à coup sur, un gros coup au moral des Roses. Si Evian TG partage les points ce soir, l'écart entre les équipes de bas de tableau se resserrera, alors qu'une victoire leur permettrait de faire un bond au classement et de se soulager grandement. 

Guingamp, promu appliqué, candidat sérieux : 

L'EAG a récolté sept points sur ses quatre derniers matches : deux victoires, un nul, une défaite, neuf buts inscrits et seulement trois encaissés ; et reste sur une victoire face à Rennes (2-0). Petit réconfort pour l'ETG : les Guingampais n'ont gagné aucun de leurs quatre matches hors du Roudourou (trois défaites pour un match nul).
Les promus affichent malgré tout des statistiques respectables avec 12 buts marqués et seulement 10 encaissés. Ils marquent donc plus que les locaux, et encaissent moins. Une application qui pourra faire la différence face à des Haut-Savoyards qui peinent en ce moment dans tous les secteurs de jeu.
Guingamp profite également du retour en Ligue 1 pour réaliser un bon début de championnat. Les Bretons connaissent également l'importance de ces matches face à des concurrents directs et ne devront  pas manquer l'opportunité de les distancer. Une défaite, de leur part, ce soir permettrait à l'Evian TG de passer devant eux alors qu'une victoire pourrait les faire grimper dans la première partie de tableau. 

Deux groupes amputés par les absences :

La plus grosse hécatombe est à déplorer chez les locaux, Pascal Dupraz doit se passer de trois joueurs suspendus (Barbosa, Koné, Bertoglio), trois blessés (Dja Djédjé, Mensah et Laquait) et deux en reprise (Ehret et Ruben). Certains titulaires et joueurs cadres manquent donc à l'appel, les jeunes appelés en renfort (Baouia, N'Sikulu, Boccara) ont des points à gagner et pourront tenter de bousculer la hiérarchie si les performances individuelles, mais surtout collectives, font la différence. 

Du côté de Guingamp, deux joueurs importants passent à côté du match : Mathis, le capitaine, et Santharé sont suspendus. Samassa et Perrreira sont blessés.
Un challenge intéressant pour les deux entraîneurs qui pourront voir si leur équipe respective parvient à palier ces absences et s'imposer avec la manière. 


Ce match sera l'occasion de voir deux buteurs en forme : Bérigaud (6 buts) face à Yatabaré (5) qui devront tout deux se montrer décisif avec leur formation. L'ETG n'a pas le choix et doit l'emporter avant de se retrouver dos au mur, l'aspect défensif a été travaillé durant la trêve internationale et devra se montrer à la hauteur face à une équipe appliquée comme Guingamp. L'EAG doit poursuivre sur sa lancée et espérer remporter enfin ce premier match à domicile qui lui fait défaut. 

06 octobre 2013

Nantes triomphe de nouveau !

Le FCN signe son troisième succès consécutif en championnat en dominant aisément à l'ETG (3-0). L'heure est aux réjouissances pour les Canaris qui titillent le haut du tableau, mais c'est également celle de la remise en question pour les Haut-Savoyards.

Les Nantais auront comblé près de 30 000 spectateurs et démontrent qu'ils méritent leur place parmi l'élite !(www.ouestmedias.net)
Djordjevic a montré que son équipe savait accueillir. En deux minutes, le Serbe profite d'un bon travail de Gakpé côté gauche pour ouvrir le score à bout portant (1-0, 2'). La douche est glaciale pour les joueurs de Pascal Dupraz qui n'arrivent pas à poser leur jeu et ne se procurent que de rares occasions... Angoula puis Bérigaud ratent une balle d'égalisation (24' et 31') qui, au vue du résultat final, aurait pu changer la donne et remettre l'ETG sur le bon chemin.
Nullement inquiété défensivement, Nantes en profite pour peser sur l'arrière-garde adverse. Djordjevic s'offre alors un doublé, Cissookho centre depuis l'aile droite, Laquait repousse le ballon sur l'attaquant Serbe qui n'a plus qu'à fusiller le gardien (2-0, 34'). Même le capitaine d'Evian TG, Olivier Sorlin, n'est pas dans son match, il perd un ballon aux vingt mètres qui profitent à Veretou mais Bertrand Laquait parvient  à dévier in-extremis le cuir au dessus de la transversale (42').

En deuxième période, l'ETG FC ne montre aucun signe de changement, de revirement de situation, n'en déplaise au FCN qui continue de se procurer des occasions même si a défense adverse parvient à tenir (52', 54'). Toujours aussi inoffensifs dans le secteur offensif, les Haut-Savoyards vont encaisser un troisième but, qui clôt définitivement la rencontre. Sur un coup-franc venu de la droite, personne ne dégage le ballon qui revient dans les pieds de Lucas Deaux de l'autre côté du terrain, son centre trouve la tête de Djilobodji au point de pénalty (3-0, 65'). Trois buts entraînés par trois centres avec quatre tirs cadrés sur sept possible. Une belle touche de réalisme qui contraste fortement avec les onze tentatives adverses qui n'ont pris le chemin du but que deux fois...

Nantes réalise une très belle opération comptable dans l'objectif principal du maintien. Les Canaris ravissent leurs supporteurs en montant sur la cinquième marche du championnat, à une unité de Lille, Marseille, et deux de Paris en attendant le clasico de ce soir.
Pour Evian TG, la situation est plus délicate, les Roses réalisent une nouvelle contre-performance après celle face à Lille il y a moins de deux semaines et n'ont pas su à prolonger les bonnes choses montrées face à Bordeaux. La zone rouge est à deux points, il va falloir remobiliser tout un groupe pour ne pas s'enfoncer davantage. 

05 octobre 2013

Ils ont bien grandi

Mis à part leur match amical cet été, Nantes et l'ETG FC ne se sont plus rencontrés officiellement depuis plus de deux ans. Forcément, les deux clubs ont énormément évolué et vont livrer un affrontement samedi soir, nullement comparable à leurs derniers face-à-face.

17 Août 2010, 3è journée de Ligue 2, grâce à un but d'Adnane, l'ETG s'impose 1-0 à la Beaujoire. (media.canal-plus.com)

Nantes explosif à domicile :

Pour fêter ses retrouvailles avec sa chère Ligue 1, les Canaris s'offrent un très bon début de saison et réjouissent les supporteurs de la Beaujoire.
Et pour cause : le FCN est actuellement la troisième meilleure équipe à domicile : trois victoires pour une seule défaite, six buts inscrits pour seulement deux encaissés. Combinés avec des performances correctes hors de leurs murs, ces résultats permettent aux Nantais de se classer sixième du championnat après huit journées. Une nouvelle victoire permettrait leur permettrait éventuellement de titiller le haut de tableau. Samedi soir, les locaux pourront compter sur près de 25 000 spectateurs qui les pousseront à continuer sur leur bonne dynamique : deux victoires consécutives à domicile, ainsi que l'éclatant résultat obtenu à Rennes lors du derby breton (1-3).
Pour l'instant, les Nantais n'ont reçu qu'un seul concurrent au maintien, Sochaux, et ont su maîtriser la rencontre (1-0), l'ETG est prévenu.

Evian TG veut remonter la pente : 

Contrairement à son adversaire du soir qui brille dans son stade, à l'extérieur, l'ETG n'est pas (encore) flamboyant. Un seul succès (face à Ajaccio), deux défaites, seulement trois buts marqués mais sept encaissés. Il faudra trouver des solutions défensives, face à Nantes qui a déjà inscrit onze buts en Ligue 1 cette saison, pour ne pas rapidement sombrer. Après les déconvenues face à Montpellier et Lille, le match face à Bordeaux la semaine passée a été encourageant. Les Croix de Savoie doivent continuer sur cette voie et désormais renouer avec le succès. Actuellement 13ème, trois points ce soir permettraient aux hommes de Pascal Dupraz de monter provisoirement dans la première partie de tableau et d'oeuvrer à la quête du maintien face à un promu, et donc concurrent direct. Quoi qu'il arrive, l'ETG ne sera pas reléguable au terme de la neuvième journée et peut donc jouer sans pression particulière. Le match sera compliqué mais des points sont à prendre pour les deux équipes.

Un duel offensif : 

Djordjevic, l'attaquant phare du FCN, défiera sur sa pelouse la star actuelle d'Evian TG : Kevin Bérigaud.
Le premier compte actuellement quatre buts au compteur dont trois à domicile, il sera une arme de choix pour contribuer au succès de son équipe.
"Bérigoal" réalise un début de saison tonitruant et compte parmi les meilleurs buteurs du championnat avec six buts, dont deux sur des pelouses étrangères. Il devra faire face à une défense solide, et compacte, un vrai challenge pour progresser.
Pour l'attaquant Nantais, la tache pourrait être plus facile au vue des carences défensives des Haut-Savoyards, mais gare aux mauvaises surprises et aux améliorations qu'à pu apporter l'entraîneur durant la semaine de préparation.
Un bon nombre de joueurs pourront également apporter leur force offensive que ce soit du côté des locaux : Veretout, Gakpé, Deaux (1 but chacun) ou du côté des visiteurs : Wass, Dja Djédjé ou encore Sougou (1 but chacun également). La rencontre risque d'être intense et riche en occasions de but mais encore faudra-t-il les convertir.

Il était une fois FC Nantes - ETG FC :

La dernière confrontation entre les deux clubs n'est pas si lointaine, en amical cet été, les Roses s'étaient imposés 1-0 à Annecy-Le-Vieux grâce à un but de Najib Baouaia.
Il faut cependant remonter à la saison de Ligue 2 2010-2011 pour retrouver les deux dernières confrontations officielles.
Le 17 août 2010, Nantes recevait pour le compte de la troisième journée l'un des promus, l'Evian Thonon Gaillard réussissait à s'imposer (1-0) et poursuivait son début de saison prometteur (trois victoires en trois matches). Lors du match retour de la 21è journée, les Canaris n'avaient, de nouveau, rien pu faire, s'inclinant à Annecy (3-1) face au club qui allait être sacré champion, quelques mois plus tard.

Beaucoup de choses peuvent séparer un club historique et un club qui écrit petit à petit son histoire, le stade, le palmarès, les joueurs, les supporteurs. L'ETG reste sur trois victoires face à Nantes mais beaucoup de choses ont changé, et samedi soir, ce sont les locaux qui seront favoris, les Haut-Savoyards le savent.

29 septembre 2013

L'ETG et Bordeaux s'en contenteront

Au cours d'un match rythmé, l'Evian Thonon Gaillard FC et les Girondins de Bordeaux n'ont pas su se départager (1-1) samedi soir au Parc des Sports d'Annecy. Les deux formations aspiraient à la victoire, mais le jeu affiché et certains valeurs sont encourageants pour la suite d'un championnat qui débute à peine.

3è minute : Wass manque son face à face avec Carrasso et laisse filer une grosse occasion. (photo : etgfc.com)

L'ETG fait, malgré tout, oublier la contre-performance face à Lille :

Quelques jours plus tôt, les Roses avaient été sèchement battus par le LOSC (3-0). Les hommes de Pascal Dupraz étaient fantomatiques et n'avaient affiché aucune résistance pour parvenir à espérer un résultat favorable. La rencontre avait été dans le prolongement de celle face à Montpellier et pouvait sembler préoccupante.
Les Haut-Savoyards ont réussi à retrouver leur envie et ont su mettre du rythme, même si la performance réalisée face aux Girondins reste en dessous du bon début de saison.
En première période, Wass se retrouve seul face à Carrasso mais voit sa frappe échouer dans le petit filet extérieur de Carrasso (3'), le Danois, Bérigaud et Mensah tentent de nouveau quelques instants plus tard mais sans réussite (8', 14' et 22'). Finalement, le serial-buteur de l'ETG, Kévin "Bérigoal" prend ses responsabilités et inscrit son sixième but : il coupe à bout portant un centre à ras terre de Barbosa qui ne laisse aucune chance au portier girondin (1-0, 25'). L'avantage des locaux est largement contribué par la très bonne performance de Bertrand Laquait, le portier repousse les frappes d'Obraniak par deux fois (23' et 42') et la tête de Diabaté (34').
L'ETG joue très haut dans le camp adverse, au pressing, Bertoglio entraîne un cafouillage qui profite à Nicolas Benezet. L'ex-Nimois, dans un angle compliqué, tente sa chance mais trouve le poteau (53'). Avec seulement trois tirs cadrés sur les treize tentatives, Evian TG ne parvient pas à faire le break et voit donc logiquement Bordeaux revenir au score.

Résultat encourageant pour Bordeaux : 

Après avoir subi en début de rencontre, les Girondins se rattrapent par l'intermédiaire de Cheick Diabaté. Le Malien se présente face à Bertrand Laquait, sorti de ses buts, et tente de le lober. Sa tentative audacieuse manque d'un rien pour faire mouche (7'). Les autres frappes de son équipe sont bien maîtrisées par le portier adverse, même si, juste avant la mi-temps, l'attaquant rate la balle d'égalisation ! Seul face à Laquait, Diabaté  dévisse totalement à droite du but ! (44') Le bourreau de l'ETG se rattrape malgré tout à la moitié de la seconde période. Le gardien haut-savoyard réussit une double parade mais ne peut empêcher le ballon de rentrer sur la troisième tentative. (1-1, 69') Le numéro 14 est ensuite tout proche de doubler la mise mais voit sa frappe terminer dans le petit filet extérieur droit (74'). L'expulsion de Maxime Poundjé pour un violent contact sur Koné (81') force les Girondins à subir en fin de match mais ne concèdent finalement pas de deuxième but.
Bordeaux aurait pu faire la différence sans le manque de précision de Diabaté mais le résultat final est assez représentatif de la physionomie de la rencontre. Contrairement à la semaine passée où le FCGB menait 3-1 avant de se faire rattraper par Lorient (3-3), ce coup-ci le club au Scapulaire a su logiquement revenir au score et devrait bientôt renouer avec le succès.
Si ces deux équipes continuent sur cette voie et s'améliorent encore, elles pourront re-goûter à la victoire dès la semaine prochain. L'ETG doit préparer un déplacement compliqué à Nantes alors que Bordeaux recevra Sochaux. Vigilance tout de même, les deux futurs rencontres sont loin d'être gagnées d'avance. 

25 septembre 2013

Lille déroule, l'ETG s'écroule

Appliqué, le LOSC a pu aisément disposer d’une équipe de l’ETG FC qui est passée complètement à côté de son match et n’a rien montré d’intéressant au cours de la rencontre. Victoire nette et sans bavure des locaux qui n’ont pas eu à forcer (3-0).

Balmont et Kalou, ici de dos, ont largement contribué au succès des Dogues. (photo : etgfc.com)

Dès l’entame de match, Lille se montre dangereux. Kjaer se joue de la défense et a tout le temps de placer une tête hors de portée de Jesper Hansen, le portier haut-savoyard. La barre transversale sauve les visiteurs après seulement six minutes de jeu. Timide et fébrile, l’ETG subit et encaisse logiquement l’ouverture du score. Salomon Kalou, déjà buteur lors de la dernière rencontre entre les deux équipes, dévie astucieusement une frappe tendue de Balmont et fait trembler une première fois les filets. (1-0, 12’)

L’ETG tente une riposte par l’intermédiaire de Bertoglio : l’Argentin reprend un centre à ras terre de Kévin Bérigaud mais voit son tir manquer le poteau droit d’Enyeama (17’). Ce tir sera le seul en faveur de son équipe durant de longues minutes et restera le plus dangereux au coup de sifflet final.  Du coup Lille déroule, la faible opposition de leurs adversaires n’inquiète nullement le LOSC qui double la mise. Sur une touche, Balmont est trouvé complètement seul le long du couloir gauche, il a tout le temps de centrer pour Nolan Roux. L’attaquant nordiste voit sa tête repoussée sur la transversale par Hansen, avant que le ballon ne ricoche contre le dos du portier et rentre dans le but (2-0, 32’). Le gardien est vraiment malchanceux sur ce coup et avait du rêver d’un meilleur jour pour sa première titularisation. Juste avant la pause, il va pourtant empêcher à son équipe de sombrer définitivement en repoussant une reprise de Roux à bout portant, juste avant la pause.

A la mi-temps Pascal Dupraz décide de faire entrer Cédric Barbosa à la place de Daniel Wass. On croit alors que l’ETG est revenu avec de meilleures intentions, sous la tutelle du vétéran qui s’est souvent arraché lorsque les choses allaient mal.
Il n’en sera rien, les Roses n’exploitent pas correctement leurs quelques coups de pied arrêtés et ne présentent aucune menace pour l’arrière-garde adverse. Les maigres tentatives inespérées de Cambon ou Benezet n’inquiètent pas Enyeama qui aura été plus spectateur qu’acteur de ce match.
Lille scelle définitivement le sort de la rencontre grâce à Rodelin. Entré en jeu une minute plus tôt, l’attaquant est lancé seul face à Hansen suite à une tête en retrait de Mensah. Une erreur qui coûte cher, le Lillois ne tremble pas face au portier adverse et triple la mise (3-0, 71’).

Les Haut-Savoyards se contentent alors de faire tourner le ballon en attendant que Monsieur Thual mettent fin à ce match complètement raté pour eux. Cette rencontre permet à Lille d’enchaîner avec une deuxième victoire consécutive et de remonter dans le haut du tableau, alors qu’elle signe la fin de trois matches sans défaite pour Evian TG. L’ETG FC a été complètement fantomatique durant 90 minutes et contraste terriblement avec un début de saison prometteur.
Lille s’est économisé tout en se montrant appliqué et peut espérer faire trembler Lyon à Gerland samedi soir. Pour les hommes de Pascal Dupraz, il faut tourner cette page, oublier ce revers et se concentrer sur le prochain match. L’ETG aura la lourde tache de recevoir Bordeaux à Annecy à 20h samedi. 

22 septembre 2013

L'ETG pousse, Montpellier craque

Avec quatre buts en moyenne lors de leurs rencontres, celle de samedi soir au Parc des Sports d'Annecy n'a pas dérogé à la règle : après avoir été menés 2-0, les locaux arrachent le match nul. (2-2)

Menés 1-0, l'ETG pousse en fin de première période : Wass ne cadre pas un centre de Benezet. (photo : etgfc.com)

En première période, les Hauts-Savoyards peinent offensivement face à une équipe héraultaise bien en place. La première action du match est a mettre au compte des visiteurs : Montano bien lancé en profondeur se retrouve face à Laquait mais dévisse complètement au moment de conclure (3'). La réponse adverse se fait attendre même si Kevin Bérigaud aurait pu légitimement bénéficier d'un pénalty suite à une faute d'El Kaoutari (16').

Wass est le seul à provoquer Jourdren, vigilant, qui détourne correctement sa frappe. (19') Montano, Bakar et Mounier prennent tour à tour leur chance, sans succès. L'implication offensive du MHSC est finalement récompensée puisque Montano est trouvé en profondeur par Cabella, à la limite du hors jeu. L'attaquant Montpelliérain ne rate pas son nouveau face à face et pique correctement sa frappe pour tromper Laquait (0-1, 37').
Ce but a le mérite de réveiller les ardeurs du club alpin juste avant la pause, sans succès. Bérigaud trouve le poteau suite à une superbe talonnade de Benezet (42') et Wass manque le cadre suite à un nouveau centre de l'ex-Nîmois (44').

Au retour des vestiaires, Evian TG va, comme trop souvent, encaisser un but. Parti dans la profondeur, Cabella se joue de la défense adverse avant de battre Laquait (0-2, 52'). Une véritable douche froide pour les locaux qui doivent désormais rattraper deux buts. La situation reste bloquée durant de longues minutes avant de se décanter dans le dernier quart d'heure.
Daniel Wass bénéficie d'un coup-franc plein axe à l'entrée de la surface de réparation. Le Danois se charge lui même du coup de pied arrêté et propulse le ballon au fond des filets grâce à une superbe frappe hors de portée de Jourdren. (1-2, 74')

Ce but redonne de l'espoir à toute une équipe et tout un stade qui se met à pousser de plus en plus ses joueurs. La délivrance vient de Modou Sougou, l'attaquant prêté par l'Olympique de Marseille ouvre son compteur but en coupant idéalement la trajectoire du centre de Youssouf Sabaly (2-2, 77'). Il reste alors plus de dix minutes à jouer et la victoire est encore permise, l'ETG FC pousse Montpellier dans ses derniers retranchements. El Kaoutari doit sauver sur sa ligne une frappe de Bérigaud (88'). Le score en reste finalement à là. Un match nul qui ne semble convenir à personne mais qui semble un résultat logique au vue de la globalité de la rencontre.

Une très bonne réaction des joueurs de Pascal Dupraz, bien aidés par leur public, a permis de sauver ce match qui prenait, au fil de la rencontre, l'allure d'une contre-performance. Montpellier n'a pas su contenir les assauts adverses et a craqué en fin de rencontre malgré un début de rencontre sérieux et appliqué.
L'ETG reste sur trois matches sans défaite (deux victoires pour un nul) tandis que le MHSC n'a toujours pas gagné à l'extérieur cette saison (deux nuls et une défaite).

Jeudi, Montpellier recevra Rennes et devra se remettre à gagner pour retrouver la première partie de tableau.
Malgré ce match nul, Evian TG reste sur une bonne dynamique et continue de montrer de bonnes choses, le déplacement mardi à Lille se fera dans de bonnes conditions !

21 septembre 2013

Et de trois ?

Deux victoires consécutives pour l'ETG FC, deux matches sans victoire à l'extérieur pour Montpellier. L'issue de la rencontre pourrait prolonger ces séries, pour le plus grand plaisir des locaux, mais pas pour celui de Jean Fernandez, le nouveau coach Héraultais.


Lors de la dernière confrontation à Annecy le 23 Février dernier, le MHSC s'était imposé 1-0. (madeinpaillade.com)

Evian TG, gonflé à bloc : 

Après avoir patiné lors des trois premières journées de championnat (2 défaites, 1 nul), l'ETG s'est finalement ressaisi et enchaîne deux victoires de manière consécutive. L'une à Ajaccio la semaine dernière (3-2), et face à Lyon au Parc des Sports d'Annecy (2-1). Lors de ces deux dernières rencontres, les hommes de Pascal Dupraz ont inscrit 5 buts pour seulement 3 encaissés. Des statistiques qui peuvent faire plaisir mais qui ne doivent pas faire tourner les têtes. Face au club corse, les Hauts-Savoyards ont été à deux doigts de se faire surprendre en fin de rencontre après avoir baissé en rythme tout au long de la seconde période.
Pour mettre à mal la défense adverse, Evian pourra compter sur sa star du moment, Kevin Berigaud, dit "Berigoal", auteur de cinq buts en trois journées dont deux doublés consécutifs. Une totale réussite devant le but qui lui permet d'occuper la première place au classement des buteurs avec Emmanuel Rivière.

Montpellier, muet à l'extérieur :

A une unité derrière son adversaire du soir, le club de la Paillade n'a gagné qu'un seul match cette saison (face à Sochaux, 2-1). A l'extérieur, le bilan des Montpelliérains est loin d'être conséquent : une défaite à Monaco et un nul à Nice, six buts encaissés et seulement trois inscrits. Le Champion de France 2012 va tenter de renouer avec le succès hors de ses murs et remonter au classement (actuellement 13ème). Un succès ce soir pourrait permettre à l'une des deux équipes de se hisser provisoirement en première partie de tableau.
D'un point de vue offensif, Montpellier ne s'est pas encore trouvé de buteur phare mais peut miser sur plusieurs joueurs qui ont déjà su faire la différence : Tiene (2 buts), Cabella, Hilton ou encore Camara (1).

Il était une fois Evian TG - Montpellier : 

La saison passée, l'ETG s'était imposé à la Mosson grâce à un triplé de Saber Khalifa (3-2) alors que le MHSC l'avait emporté à Annecy avec l'unique but de Younès Belhanda.
La semaine passée, Brice Dja Djédjé s'est illustré en ouvrant le score sur un splendide coup-franc à Ajaccio, ce coup-franc peut faire écho à celui inscrit il y a deux ans face à Montpellier, ce club qui allait être champion de France et qui pourtant s'était lourdement incliné à Annecy (4-2). Lors du match retour, Montpellier avait été tenu en échec à domicile. (2-2)
En quatre confrontations, Evian TG l'a emporté à deux reprises, contre un nul et une victoire de leurs adversaires.

Une semaine chargée :

En une semaine, les deux équipes vont jouer à trois reprises. Le peu de temps de repos va nécessiter de faire  tourner l'effectif lors de ces matches, et pourquoi pas dès ce soir.
Jean Fernandez devra se passer de Saihi (genou) et Bocaly (cuisse) mais pourra compter sur la majorité de son effectif.
Pascal Dupraz retrouve Cédric Barbosa, auteur de deux passes décisives, mais doit continuer de composer sans Ruben (mollet) et Ehret (aine), pourtant auteur d'un début de saison prometteur. 

Même en cas de défaite, l'ETG ne sera pas relégable ce week-end grâce à ses quatre points d'avance sur Ajaccio, premier occupant de la zone rouge. Le club alpin aura malgré tout à coeur de continuer sur cette dynamique, sur cette lancée pour le moins prometteuse. Prendre le plus de points possibles en première partie de saison lui évitera de courir après à la fin du championnat. Montpellier n'a toujours pas gagné un match à l'extérieur et doit tenter de remédier à ce problème pour tenter de retrouver cette première partie de tableau qu'il a l'habitude d'occuper.

14 septembre 2013

Reprise corsée

Séparés de la Ligue 1 quinze jours durant, Ajaccio et Evian Thonon Gaillard se retrouvent samedi soir au Stade François Coty pour la cinquième levée du championnat. Des points sont à prendre pour remplir l'objectif commun : le maintien.

Lors de leur dernière rencontre sur l'île de Beauté, les Corses s'étaient imposés 2-0. (eurosport.com)
Durant la trêve internationale, les deux formations avaient programmé un match amical pour ne pas perdre le rythme trouvé en ce début de championnat.
Ajaccio s'est incliné face à Parme (1-3) tandis que l'ETG n'a pas trouvé la faille face au Nîmes Olympique (0-0).
Une nouvelle défaite, même en amical, ne vient pas enjoliver le début de saison des Corses : quatre matchs, trois nuls, une défaite et une 17è place au classement. Alors oui, l'ACA est parvenu à tenir tête au Paris Saint Germain (1-1) grâce à une prestation éblouissante de leur gardien de but Guillermo Ochoa, mais le but inscrit par Benoît Pedretti ce soir là est l'unique réalisation de son club après quatre journées ! Les Ajacciens possèdent actuellement la pire attaque de Ligue 1 combinée avec... la meilleure défense du championnat (seulement deux buts encaissés).

Du côté des visiteurs, les sourires sont de retour sur les visages après un début de saison compliqué (un nul et deux défaites malgré de meilleures constructions dans le jeu). Et pour cause, les Hauts-Savoyards se sont offerts le voisin Lyonnais qui brûle à petit feu et se voient enfin récompensés. Un succès permis notamment grâce à la montée en puissance de Kevin Berigaud (trois buts en deux matches)  à la pointe de l'attaque, le numéro 9 pourrait causer du tord à l'arrière garde corse.
La défense de l'Evian TG devra également se montrer vigilante, certes Ajaccio marque très peu, mais l'ETG a déjà encaissé six buts après quatre rencontres.

La saison passée, Ajaccio n'a perdu aucun de ses deux matchs face aux hommes de Pascal Dupraz : victoire (2-2) à François Coty et nul obtenu sur la pelouse du Parc des Sports d'Annecy (1-1). L'homme fort de ces deux rencontres a été vraisemblablement  Johann Cavalli qui a participé aux trois réalisations de son équipe (un but, deux passes décisives). Les joueurs adverses devront le garder à l'oeil cette fois-ci.

Les deux coachs doivent se passer de quatre de leurs joueurs : Eduardo, Crescenzi, Faty et Tonucci manquent à l'appel de Ravanelli.
Les absences sont plus problématiques pour l'entraîneur adverse qui doit se passer de Ruben, Barbosa (deux passes décisives), Fofana et Ehret (un but). Face à Lyon, Dupraz avait testé une composition inédite avec Ehret en milieu gauche et Barbosa en 10. Cette tentative avait été très fructueuse mais ne pourra donc pas être appliquée de nouveau face à Ajaccio.

L'ACA court après son premier succès en championnat, l'ETG veut profiter de sa bonne dynamique du moment, à la clé : une montée en première partie de tableau et des points précieux pour arriver le plus rapidement à se maintenir et distancer les concurrents directs. 

24 août 2013

Première victoire ?

L'ETG défie samedi soir le Stade Rennais au Parc des Sports d'Annecy. Les Roses sont en quête d'une première victoire, Rennes va chercher à rester au contact du haut de tableau.

Lors du dernier affrontement au Parc des Sports entre les deux équipes, les Hauts-Savoyards avaient écrasés leurs adversaires : 4-2 (photo : eurosport.fr)
Une stérilité qui trouble la fête : 
En deux rencontres, l'ETG FC a encaissé deux buts et n'en a marqué qu'un seul, pour un nul (1-1 face à Sochaux) et une défaite (1-0 à Marseille). Pourtant, le jeu produit par l'actuel seizième du championnat est plus alléchant que la saison passée : plus de jeu au sol, plus de rapidité, plus d'occasions de but. Malheureusement les Roses pêchent devant le but et ne récoltent donc pas le fruit de leurs efforts. L'arrivée de Marco Ruben, buteur du Dynamo Kiev et international argentin pourrait débloquer la situation et permettre à Evian TG d'engranger une première victoire.

Rennes la preuve par trois :
Le Stade Rennais est parvenu à planter trois buts et à encaisser le même nombre en deux journées du championnat. Les hommes de Philippe Montanier se sont imposés face à Reims (2-1) puis se sont inclinés au Stade du Ray (2-1 face à Nice).
Avec trois points, les "Rouge et Noir" se sont installés à la huitième place du championnat à seulement trois longueurs de Marseille, Lyon et Saint-Etienne. Une victoire samedi soir leur permettrait de combler cet écart et de jouer les troubles-fêtes.

Les groupes :
Annoncé forfait en début de semaine, Fabrice Ehret, actuellement l'unique buteur de l'ETG FC, est finalement apte. Najib Baouia, blessé, continue sa ré-éducation. Tie-Bi est absent, il continue un essai à Charlton Athletic (ANG). Ruben et Nistor, les deux nouvelles recrues, feront peut être leur première apparition sous le maillot haut-savoyard.
Pasca Dupraz a convoqué un groupe de 21 joueurs et devra donc recaler trois de ses hommes sur la feuille de match.

Du côté de Rennes, les incontournables Pitroipa, Makoun, Féret et Erding seront bien présents. Mais il faudra se passer d'Alessandrini et Armand (reprise) et de Pajot, buteur face à Reims, suspendu.

La saison passée, les Roses avaient réussi un gros coup en s'imposant à Annecy sur un score sans appel : 4-2. Mais la page est tournée, l'ETG FC va devoir se battre pour rester en Ligue 1 tandis que Rennes veut redorer son blason.

10 août 2013

Jamais deux sans trois !

L'evian Thonon Gaillard FC va débuter ce samedi sa troisième saison consécutive parmi l'élite du football français. Après s'être maintenus par deux fois, les Roses vont tenter de s'enraciner en première division et tacher d'y rester le plus longtemps possible.


Grâce à une fin de saison explosive, l'ETG avait sauvé sa peau, in extremis. (photo :  etgfc.com)

La première saison du club haut-savoyard s'était soldée sur une excellente et surprenante neuvième place.
La seconde a été plus délicate : avec de mauvais débuts, un changement d'entraîneur début septembre, le groupe a été secoué et a longtemps flirté avec la zone de relégation. Une série de dix matchs sans victoire entre le 15 Décembre et le 3 Mars semblait prédire le pire. Mais vec un sursaut d'orgueil, les joueurs de Pascal Dupraz ont malgré tout obtenu leur salut grâce à des matchs étincelants (5-1 face à Sochaux, 4-0 contre Nice). Le maintien en poche, les Roses se sont offerts une finale de Coupe de France face à Bordeaux (perdue 3-2), démontrant à tout l'Hexagone qu'ils méritaient leur place parmi l'élite. 

Samedi, l'ETG débute la troisième page de son histoire en Ligue 1, la rédaction de celle-ci devrait être plus sereine puisque le cap de la saison de "confirmation" a été franchi.
Pour Cédric Cambon, la préparation a été "plus dure mais la cohésion est meilleure" avant d'affirmer qu'ils étaient prêts pour débuter le championnat
D'un point de vue offensif, Evian TG s'est sensiblement affaibli en perdant Sagbo (6 buts) parti rejoindre Hull City, promu en Premier League, et Khlifa (13 buts) qui a signé à l'Olympique de Marseille. Sans compter le depart de Milos Ninkovic pour l'Etoile Rouge de Belgrade.

Mais bon nombre de joueurs sont venus gonfler les rangs du club alpin : Maxime Blanc (ex-Lyon), et Nicolas Benezet (ex-Nîmes) ou encore Andres Escobar (prêt avec option d'achat du Dynamo Kiev), Facundo Bertoglio (prêt du Dynamo Kiev), Youssouf Sabaly (prêt du PSG) ou encore Modou Sougou (prêt de l'OM).
Malgré tout, l'absence d'un véritable attaquant de pointe dans le groupe haut-savoyard est problématique et devra être palliée rapidement au vue d'une certaine stérilité lors des matchs amicaux.
Cette saison, les Roses devront faire une entame correcte et sérieuse pour ne pas perdre rapidement des points. Le début du championnat dictant souvent la suite des évènements.
Il ne faudra pas non plus laisser filer autant de points que la saison dernière, surtout face à des concurrents directs. Et cela débute dès samedi soir face à Sochaux (15ème la saison passée).

Depuis deux ans, les prédictions sur les relégations de l'ETG FC sont nombreuses. Mais à chaque fois, les coéquipiers d'Olivier Sorlin ont réussi à  prouver le contraire et mériter leur place. Une nouvelle fois, Evian Thonon Gaillard est prédit à descendre, qu'en sera-t-il en mai prochain ?

22 juillet 2013

Vacances

Depuis début juillet et ce jusqu'au 7 août je suis en vacances. D'où le très peu de publication sur le blog. J'essayerai de faire un article de temps à autre. En attendant la reprise de la Ligue 1 et plus particulièrement de l'ETG (face à Sochaux à Annecy) le 10 Août portez vous bien et passez de bonnes vacances.

01 juillet 2013

La situation au coeur des montagnes

Cela fait un mois que l'ETG s'est incliné en finale de Coupe de France face à Bordeaux (2-3). Aujourd'hui le groupe professionnel va reprendre le chemin de l'entraînement afin de préparer les matchs amicaux et la reprise du championnat. Le temps pour nous de faire un petit point mercato.

Reprise de l'entraînement avec seize joueurs sous le temps ensoleillé d'Amphion (photo : twitter @etgfc)

Au début du mois dernier, Pascal Dupraz et son staff ont été prolongés par la direction du club pour une année supplémentaire. A la fin de la saison, le coach avait fait savoir qu'il n'était pas sûr de vouloir poursuivre dans cette voie et retrouver son rôle de directeur sportif, mais il va finalement garder les rennes de l'écurie alpine.

Plusieurs contrats n'ont pas été prolongés. C'est le cas pour Sidney Govou, arrivé au club à l'été 2011. Son salaire était trop important pour un joueur certes d'expérience mais qui a peu joué, été peu décisif et qui est toujours blessé au genou. Adnane, Bugnet, et Lacour ont également été remerciés. Diogo Campos, venu du Brésil au mercato hivernal sous forme de prêt, est retourné à l'Atletico Goianiense. Il n'aura joué qu'une poignée de minutes en Ligue 1, souvent délaissé avec l'équipe réserve.

En fin de contrat, Stephan Andersen a rejoint le Bétis Seville avec lequel il s'engage pour deux ans (dont une année en option). L'international danois avait posé ses valises en Haute-Savoie il y a deux ans, afin de palier la blessure de Laquait et de remplacer Quentin Westberg, alors titulaire.
Andersen prit alors place dans le but jusqu'au retour de l'actuel portier. Depuis il  n'a pas eu beaucoup de chances de le détrôner, il a joué seulement neufs matchs cette saison, trop peu pour un gardien titulaire avec la sélection danoise.

Cédric Barbosa, l'un des joueurs les plus emblématiques de l'équipe, est également arrivé en fin de contrat. Il avait laissé entendre qu'il était prêt à prolonger d'un an en cas de maintien. Maintenant que c'est chose faite, les négociations ont débuté mais la somme avancée par Evian ne semblait pas lui convenir. Le dialogue se poursuit actuellement mais ce matin, le joueur a déclaré que sa présence à l'entraînement signifiait qu'il restait.

Betao et Milos Ninkovic arrivent en fin de prêt. Venus du Dynamo Kiev, ils semblaient intéressés pour rester dans le cas d'une qualification européenne mais la défaite en finale de Coupe de France a laissé échapper cet espoir. Une perte qui pourrait s'avérer préjudiciable, le Brésilien et le Serbe avaient trouvé une place de choix au sein de l'équipe type et leur présence a joué pour beaucoup dans les résultats de deuxième partie de saison.

Saber Khlifa, auteur de dix buts cette saison, semble attirer les convoitises. Il a rencontré les dirigeants de l'OM et est également pisté par d'autres clubs. Cependant aucune offre concrète n'a retenu l'attention du club. Le Tunisien reste donc, pour l'instant du moins, en Haute-Savoie.

Nicolas Benezet (Nimes Olympique) sera la première recrue du club haut-savoyard (photo : mlactu.fr)

L'ETG tient malgré tout sa première recrue en la personne de Nicolas Benezet. Le milieu offensif de Nimes va signer un contrat de quatre ans pour 1,5 millions d'euros. Le transfert n'a pas été officialisé par le club, mais toutes les formalités semblent avoir été remplies. Le joueur était même ce matin, en tenue civile, au terrain d'entraînement de sa future équipe.
Benezet a réalisé une très bonne saison en Ligue 2 avec neufs buts et huit passes décisives. Son premier choix se portait sur Evian pour bénéficier d'un maximum de temps de jeu, même si des clubs plus prestigieux semblaient vouloir s'aligner.

Voilà donc la situation au moment même où le nouveau centre d'entraînement du club est inauguré. Les internationaux (comme Wass avec le Danemark ou Khlifa avec la Tunisie) seront de retour lundi prochain.
Pour l'heure, les Hauts-Savoyards peuvent commencer à se préparer en vue des six matchs amicaux prévus (dont trois qui sont encore à déterminer) dont le premier le samedi 13 juillet à 17 heures face au FC Nantes (à Annecy le Vieux). Ils rencontreront ensuite Bordeaux le 17 (à Amphion) et Bastia le 20 (à Sallanches). De quoi préparer efficacement la troisième saison dans l'élite qui débutera le 10 Août prochain avec la réception de Sochaux.

25 juin 2013

Blanc pose ses valises à Paris, Ancelotti à Madrid

Finies les vacances, à quelques jours de la reprise des entraînements (début juillet pour la plupart des équipes professionnelles) le Paris Saint Germain est enfin sorti de l'impasse concernant son nouvel entraîneur en la personne de Laurent Blanc. Carlo Ancelotti, l'ex-coach du club de la capitale peut donc poser bagage à Madrid où il est désiré depuis de nombreuses semaines.

13 trophées avec six clubs différents dont trois titres de champions nationaux et une Ligue des Champions. Sans compter ses quelques distinctions individuelles (photo : VAVEL.com)

Le divorce était prononcé entre les dirigeants du PSG et le coach italien depuis de nombreuses semaines. Celui-ci avait déclaré aux trophées UNFP vouloir quitter le club, et ce quelques jours seulement après avoir fêté le titre au Parc des Princes.
Le Real Madrid était entré dans la danse pour acquérir les services de l'entraîneur, alors que la direction du club refusait de s'en séparer.

Pour palier son départ, beaucoup de noms ont été évoqués comme récemment celui de Fabio Capello, actuel sélectionneur de la Russie. La plupart n'était que des rumeurs tandis que les autres contacts ont refusé pour la simple et bonne raison que Paris n'offrait qu'un an de contrat, afin de pouvoir recruter dès la saison prochaine Arsène Wenger l'entraîneur d'Arsenal.

Le choix c'est finalement porté sur Laurent Blanc, ex-entraîneur des Girondins de Bordeaux et de l'équipe de France. Le champion du monde 98 a réalisé trois bonnes saisons avec le FCGB entre 2007 et 2010 avec notamment le titre de meilleur entraîneur aux trophées UNFP lors de sa première année (saison 2007-2008) où le club au Scapulaire finit deuxième. La saison suivante est celle de la confrontation vu qu'il remporte le titre de champion de France avec Bordeaux. Il quittera les Marine et Blanc au terme d'une saison plus timorée pour prendre la succession de Raymond Domenech à la tête des Bleus.
Il mènera sa sélection nationale jusqu'à un quart de finale de l'Euro 2012 (perdu 2-0 face à l'Espagne) avant de laisser sa place à Didier Deschamps et de tomber dans l'oubli.

C'est une occasion en or qui se présente à lui : il tiendra les rênes du champion de France en titre et devra tenter d'aller aussi loin que son prédécesseur sur la scène européenne. Les objectifs des dirigeants parisiens restent inchangés et attendent les premiers résultats au tournant. Les premiers pas du Français avec sa nouvelle écurie seront décisifs. Il a signé un contrat d'un an avec une prolongation d'une année supplémentaire en option.

L'arrivée de Laurent Blanc permet donc le départ de Carlo Ancelotti, lui qui ne rêve plus que de la maison Blanche depuis des semaines. Il va enfin pour voir prendre les rênes de l'une des équipes les plus prestigieuses d'Europe.
Fiorentino Perez, le directeur du Real Madrid, a su se montrer patient. Sa confiance placée dans le coach italien n'a pas failli depuis le départ de José Mourinho.
L'ex-entraîneur Merengue a raflé une coupe d'Espagne, une super-coupe d'Espagne ainsi qu'une Liga avec le club de la capitale espagnole. Ancelotti est sans doute invité à faire mieux et notamment reconquérir l'Europe (le dernier titre européen remonte à 2002).

Après Paris, Chelsea, la Juventus ou encore Milan, Madrid est le septième club ou Carlo pose ses bagages, il signe un contrat de quatre ans et sera présenté à Santiago Barnabeu mercredi.

23 juin 2013

Absalon le retour du champion

A 32 ans, le vttiste Julien Absalon remporte de nouveau une compétition internationale. Il est sacré champion d'Europe à Berne, quatre ans après son titre en Coupe du monde.

Quatre ans qu'il n'avait plus brandi ce bras autre part qu'en championnat de France. (photo : www.vosgesmatin.fr)
Après la désillusion des Jeux Olympiques de Londres 2012 où il avait du abandonner à cause d'une crevaison, Absalon fait son grand retour sur la scène continentale.
L'actuel champion de France remporte le championnat d'Europe de VTT/Cross-Country, sept ans après son dernier sacre dans cette compétition.
Il a devancé le favori Nino Schurter, champion du monde en titre et deuxième lors des derniers JO, d'une minute et cinquante trois secondes. Tandis que Marco Aurelio Fontana termine le podium (à 2'06").

Le Vosgien montre ainsi qu'il est encore capable de beaucoup. Treize fois champion de France, dont douze fois de manière consécutive (depuis 2001 jusqu'à aujourd'hui), deux titres olympiques (Athènes et Pékin), quintuple champion du Monde et d'Europe (grâce à ce nouveau trophée) et également cinq sacres en Coupe du Monde. La soif du sportif français ne semble pas étanchée. Il revient à la charge après une saison 2012 assez terne (aucun podium international si ce n'est le titre de champion de France).

Les Black Panthers rugissent

Après trois finales perdues (en 2007, 2009, et 2012), les joueurs de football américain de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie, 74) remportent leur premier sacre national.

Les Hauts-Savoyards peuvent exulter et brandir fièrement leur drapeau, ils viennent de remporter leur  premier casque de diamant. (photo : www.les-black-panthers.org)
A la fin du championnat, les Panthers se qualifiaient en play-off grâce à leur troisième place (avec sept victoires et trois défaites en dix rencontres). Ils ont rencontré les Dauphins, deuxième au classement en demi-finale. Celle-ci fût à sens unique (28-7), offrant aux Thononais leur ticket pour le Stade Charléty.
Hier, ils rencontrèrent en finale les Flash de la Courneuve, équipe qui avait fini en tête du classement.
Les Flash visaient un dixième sacre, mais se sont cassés les dents face à leurs adversaires qui n'ont pas encaissé le moindre point !
Score sans appel : 14-0 grâce à deux touchdowns transformés. La malédiction de la finale semble avoir été brisée au terme d'une rencontre à sens unique. 

Le running des Black Panthers Stephen Yepmo s'est également vu décerner le trophée de meilleur joueur français de la saison !
De nombreuses récompenses pour ce club évoluant en première division depuis huit ans. A la mi-juillet, les Noirs et Blancs disputeront la finale de l'EFAF Cup (deuxième plus prestigieuse coupe européenne) contre le club espagnol de l'Hospitalet.

Après avoir vu l'ETG en finale de Coupe de France de football, la victoire des Black Panthers ramène un trophée en Haute-Savoie et montre un peu plus que le sport professionnel a encore de beaux jours devant lui dans ce département.

01 juin 2013

La saison se clôture sur une Coupe de Bordeaux

Grâce à un but de Diabaté, auteur d'un doublé, dans les ultimes instants, les Girondins de Bordeaux arrachent la quatrième Coupe de France de leur histoire face à l'eTG FC (3-2).

26 ans après la dernière Coupe de France, Bordeaux s'impose au bout du suspense  face  à des Roses qui auront vendu chèrement leur peau. (photo : fff.fr)

Le 31 Mai 2013, Bordeaux a tout raflé. En Gambardella, les U19 du FCGB se sont imposés 1-0 face à Sedan grâce à un but à la 86'. Quelques heures après, les aînés suivent l'exemple en inscrivant le but victorieux à la 89'.

Le début de rencontre est largement dominé par les Marine et Blanc, eux ont l'expérience et sont attendus au tournant, ils entament tambour battant et étouffe les Hauts-Savoyards qui ne peuvent que très rarement riposter.
L'arrière-garde alpine souffre mais tient le coup, à l'image de Dja Djédjé qui fait un incroyable retour sur Diabaté qui filait au but et l'enferme dans le couloir droit. (5')
Les rares offensives adverses, brouillonnes et souvent imprécises, ne sont pas concluantes. Carrasso passe 45 premières minutes sans tracas.

Les Girondins déroulent et vont logiquement prendre l'avantage grâce à Cheick Diabaté, le buteur Malien va prendre la profondeur et se jouer de la défense grâce à un nouveau caviar de Mariano. Comme dimanche dernier, l'attaquant crochète le gardien et pousse le ballon au fond des filets malgré le retour de Cambon qui ne peut sortir le cuir. (1-0, 39').
A quelques minutes de la mi-temps, les Roses prennent un sacré coup sur la tête. Malgré l'ouverture du score, le FCGB n'en reste pas la et Laquait va devoir repousser la reprise de volée de Saivet grâce à un arrêt réflexe. (45')

En seconde période, Evian va enfin se réveiller, ce qui va donner lieu à un deuxième acte haletant.
Dès le retour des vestiaires, Bordeaux bénéficie d'un pénalty suite à une faute de Ninkovic sur Diabaté. L'attaquant Bordelais se charge lui même du coup de pied de réparation mais le portier adverse va détourner sa frappe en partant sur sa gauche.

Un signe du destin ? L'ETG retrouve le moral et va faire douter leurs adversaires en égalisant quelques instants plus tard : Wass trouve Sagbo dans la surface qui fait trembler les filets à bout portant. (1-1, 51')
La rencontre s'emballe, seulement deux minutes après le but, les Girondins vont de nouveau mener au score :  Sertic se charge d'un coup franc côté gauche, celui-ci passe devant le but de Laquait, Saivet, qui a bien suivi, est à la récupération pour propulser le ballon au fond. (2-1, 53')

Nouveau coup-dur pour les Hauts-Savoyards qui avaient réussi à recoller au score. Coup sur coup, le club au Scapulaire va se procurer deux nouvelles occasions (56', 58') qui ne feront pas mouche face à un gardien héroïque jusqu'à présent.
Sur leur deuxième grosse action, Evian va une nouvelle fois parvenir à revenir dans la partie, et cette fois c'est Dja Djédjé, le latéral droit, qui va s'offrir un but à l'arraché : sur un centre de Barbosa qui traverse la surface, entré dix minutes plus tôt, le défenseur est au second poteau pour dévier le ballon et battre Carrasso. (2-2, 70')

La fin de l'histoire, on la connait, dans les dernières minutes, l'ETG va se laisser une nouvelle fois surprendre sur un ballon en profondeur, Laquait est hésitant sur sa sortie, Diabaté en profite pour l'ajuster à bout portant. (3-2, 89') Les Croix de Savoie paient chèrement leur imprudence et ce manque d'expérience des derniers instants. Le Malien inscrit un doublé, comme dimanche dernier face à ce même club, le bourreau des Roses, le "bourose" en quelque sorte.

Bordeaux exulte, ce trophée permet d'apporter une touche de couleur et de gaieté à une saison pas franchement reluisante. En effet, la Coupe de France est synonyme d'Europa League pour les Marine et Blanc, eux qui avaient fait un bon parcours en C3 avant d'être sorti par Benfica en huitième de finale.

La première historique au Stade de France de l'ETG FC n'aura pas été la bonne, malgré une très bonne campagne avec notamment une victoire face au PSG (1-1 4 tab 1) ou encore face à Lorient (4-0).
Ce match aurait pu se terminer autrement, mais l'expérience a parlé. Khlifa a d'ailleurs peut-être disputé son dernier match sous le maillot alpin, de même que Ninkovic et Betao, en fin de prêt, qui auraient pu être conservés en cas de qualification européenne.

27 mai 2013

Bordeaux se prépare pour le Stade de France

La plupart des esprits semblaient focalisés sur la finale de la Coupe de France vendredi prochain, le niveau de jeu s'en est clairement fait ressentir. Au final, les Girondins s'imposent logiquement face à l'eTG qui aura livré une prestation bien loin de la couleur de son maillot.

Sans surprise, Bordeaux s'impose pour son dernier match de la saison face à son public grâce au doublé de Diabaté.
(photo : girondins.com)

Pour le dernier match de championnat de la saison, Pascal Dupraz avait décidé de titulariser Johan Durand dans le but à la place de Bertrand Laquait.
Le match ne commence pas de la meilleure des manière pour le portier des visiteurs vu qu'il retient Diabaté alors que l'attaquant venait de le prendre de vitesse. La sanction est logique : pénalty et carton jaune. Le Malien transforme lui même la sentence. (1-0, 5')
Seulement cinq minutes de jeu et voilà déjà l'eTG mené au score, un gros coup au moral qui ne va pas arranger les Hauts-Savoyards.

Evian va tenter de réagir par l’intermédiaire de Khlifa, trouvé par Berigaud, face à Carrasso le Tunisien frappe plein centre et ne pose donc pas de problème au gardien bordelais. (29')
Quelques minutes plus tard, Traoré va transpercer la ligne de défense avec une passe en profondeur, Diabaté est à la récupération, il élimine Durand et pousse le ballon au fond des filets pour inscrire son huitième but de la saison. (2-0, 34')

Juste avant la pause, les Roses vont entretenir l'espoir : Barbosa est trouvé dans la surface et pousse trop son ballon pour se montrer dangereux, mais Carrasso était sorti et ne peut s'arrêter, il accroche le milieu adverse et fait faute dans sa surface. Sagbo va transformer le pénalty pour permettre aux siens de revenir dans le match. (2-1, 45')

Au retour des vestiaires, les visiteurs ne semble pas plus concentrés et manquent beaucoup de gestes élémentaires : passes, contrôles, touches rendues à l'adversaire. Bordeaux en profite pour garder le match en main et faire le jeu.
Les Girondins, peu appliqués en attaque, vont manquer l'occasion de plier le match à de nombreuses reprises. (52', 62', 75', 82'). Diabaté va même rater l'immanquable ! L'attaquant se joue une nouvelle fois de Durand avant de frapper, mais son tir est repoussé par la transversale ! De plus l'arbitre assistant l'annonce hors-jeu alors qu'il semblait être dans une position licite. (69')
Carrasso a tenu tranquillement et sans soucis ses cages qui n'ont pas été inquiétées par le manque d'ambition des visiteurs, ceux ci ne semblaient pas décidés à se projeter vers l'avant.

Les locaux s'imposent logiquement, fidèles à la réputation du terroir les Bordelais ont vendangé un certain nombre d'occasions mais ont pu s'en remettre à l'instinct de buteur de Cheick Diabaté, auteur d'un doublé.
Il faudra surveiller plus ardemment l'attaquant Malien vendredi soir si les Roses ne veulent pas se faire peur.
L'eTG n'a rien montré ce soir et est passé totalement à côté de son match. Sans grand sérieux, les Hauts-Savoyards ont, semble-t-il, préféré se préserver pour la finale de Coupe de France Il faudra montrer un tout autre visage pour espérer l'emporter face à des Girondins qui viennent d'emmagasiner de la confiance.

26 mai 2013

Une répétition générale comme dernier acte

Qui aurait pu prédire en début de saison, que la dernière levée de championnat sera l'affiche exacte de la finale de la Coupe de France qui se jouera cinq jours plus tard ?
A 21h, pour le compte de la 38ème et dernière journée de Ligue 1, les Girondins de Bordeaux reçoivent Evian Thonon Gaillard.

Ca avait été le coup d'envoi de la saison 2012-13. Les Roses s'étaient alors inclinés 3-2 à Annecy, et ne démarraient alors pas au mieux le championnat. (photo : girondins.com)
Depuis la victoire des Girondins en terre haut-savoyarde, beaucoup de choses se sont déroulées. Les Croix de Savoie ont ardemment combattu pour arracher leur maintien la semaine passée (victoire 2-0 face à Valenciennes), du moins pas officiellement mais les conditions requises pour que Troyes se sauve sont titanesques (défaite de l'eTG, victoire de l'ESTAC, et une différence de 11 buts entre les deux clubs à rattraper). Ce soir, Evian est 15ème avec 40 unités au compteur.

De son côté Bordeaux s'est installé dans le ventre mou de la Ligue 1 : actuellement 9ème avec 52 points. On aurait pu imaginer les Bordelais titiller les places européennes comme l'an passé (ils avaient alors terminé 5è, synonyme de barrage en Europa League). Mais les hommes de Francis Gillot n'ont pas tenu le rythme imposé par les clubs phares de cette année : Paris, Marseille, Lyon, Saint Etienne, Lille ou encore Nice.
Malgré cela, les Marine et Blanc ont réalisé une bonne campagne européenne et ont été sortis en 8ème de finale par Benfica, qui terminera d'ailleurs finaliste de la compétition.

Ce match n'a donc pas de réel enjeu, mais les deux formations auront à coeur de bien terminer la saison et de se mettre dans de bonnes conditions pour aborder cette finale qui se profile à l'horizon.
Les locaux n'ont perdu que trois fois à Chaban-Delmas (en 18 rencontres) mais leur différence de but est assez faible... Ils ont scoré à 20 reprises mais ont encaissé 18 buts.
Evian ne fait guère mieux à l'extérieur, seulement sept matchs sans défaite extra-muros. Ils sont la deuxième moins bonne attaque du championnat avec seulement 14 buts (juste devant Reims qui en compte 13) mais tiennent la huitième meilleure défense du championnat en ayant encaissé 26 fois.

L'eTG reste malgré ces statistiques sur une très bonne dynamique : trois victoires consécutives avec dix buts marqués et cela sans prendre de but.
De l'autre côté, sur le même nombre de match, Bordeaux est à la peine : seulement quatre points récoltés. Ils se sont neutralisés avec l'ASSE (0-0), ont peiné face à Nancy, futur relegué (3-2) et se sont inclinés à Troyes (0-1). Les Girondins peinent en ce moment face à des mal-classés, et cela pourrait se reproduire ce soir.

Il est possible que les deux entraîneurs décident de faire tourner un petit peu leur effectif afin de préserver certains joueurs de la finale à venir. Mais les groupes convoqués sont sensiblement les mêmes.
On retrouve Planus, Henrique, Obraniak, Diabaté ou encore Saivet pour le FCGB. Faubert et Trémoulinas sont suspendus et Rolan est blessé.
Chez les visiteurs, Diogo Gomez et Baouia ont du rejoindre l'équipe réserve au dernier moment, c'est donc un groupe de 18 joueurs qui arrivent en terre bordelaise. L'infirmerie est vide, Koné manque à l'appel car il est en phase de reprise mais pourrait être apte vendredi prochain. Mais Dupraz pourra malgré tout compter sur Barbosa, Khlifa, Wass, ou encore Mongongu, tout juste revenu de blessure.

Les Hauts-Savoyards sont dans une spirale positive et vont se heurter à des Girondins fébriles dernièrement. Si les Roses font exploser leur compteur de but en ce moment, on ne peut pas en dire de même de Bordeaux qui peine à faire trembler les filets. Malgré tout, rien est joué dans ce match, les esprits sont légers, dénués de toute pression extérieure. Il faut juste se rassurer et aborder avec sérieux et sérénité le Stade de France qui n'attend qu'eux.

24 mai 2013

La neige a eu raison du Giro

La 19ème étape du Giro entre Ponte Di Legno et Val Martello (139 km) a été annulé à cause de trop fortes chutes de neige sur plusieurs points de passage.

La course d'aujourd'hui avait été préalablement raccourcie hier soir à cause de la météo, mais aujourd'hui les conditions étaient trop déplorables pour la tenue de la coure (photo : beinsport.fr)
Les courses italiennes ne sont pas épargnées par les conditions météorologiques désastreuses.
Le Milan-San Remo avait été amputé à cause de la neige et hier soir l'organisation a été contrainte de retirer deux montées mythiques, celles du Galvia et du Stevio, à cette 19ème étape à cause de la météo et avait tracé un autre parcours. Celui ci aurait du emprunter le Passo Del Tonale et celui du Cassin, mais même ces solutions de secours ont été annulées vu que le passage au Tonale est rendu très compliqué à cause des chutes neigeuses.

Les organisateurs ont donc privilégie la sécurité des coureurs en annulant cette course qui aurait été très physique en temps normal (une pointe à 14% et un dénivelé de 4000 mètres notamment).
Cette journée de repos forcé ne déplait pas aux coureurs qui pourront reprendre des forces et se préserver en vue des deux dernières journées.

Les conditions dantesques qui sévissent actuellement dans les alpes italiennes ont également contraint à une modification du profil de la 20ème étape. Celle ci partira bien de Val Martello et arrivera au Tre Cime di Lavaredo mais trois montées ont du être supprimées : Costalunga, le Passo Di San Pellegrino et le Passo Giau. Ce tracé pourrait être de nouveau modifié, ou la course une nouvelle fois annulée, vu que la neige continue de tomber.

Hier, le leader au général Vicenzo Nibali avait remporté le contre-la-montre de 19 km entre Mori et Polsa et compte désormais 4'02" d'avance sur Cadel Evans, son dauphin. Son avance ne pourrait être comblée par l'Australien en une seule étape, l'Italien devrait donc logiquement remporter ce 96ème tour d'Italie.


23 mai 2013

Le coup de maître de Nibali

Il n'avait gagné encore aucune étape sur ce Giro, mais Vicenzo Nibali a choisi la bonne. En reportant ce contre-la-montre de 19 kilomètres, il pointe désormais à 4'02" d'avance sur Cadel Evans.


Nibali s'impose et conforte sa place au général. (photo : lequipe.fr)

Seulement 19 kilomètres séparaient Mori, ville de départ, et Polsa, celle d'arrivée. L'étape commençait avec un faux plat (1,1%) avant d'attendre les 6,6% en fin de course (avec même une pointe à 10%).
Et au final, c'est le leader au classement général qui s'est imposé. Avec aisance, Nibali s'impose en 44'29" et devance l'Espagnol Samuel Sanchez, deuxième de l'étape (à 0'58"). Un autre Italien vient compléter le podium : Caruso avec une minute et vingt secondes de retard sur son compatriote.
Le premier Français, Francis Mourey (FDJ) est 18ème. (à 2'15").
Cadel Evans, le dauphin au général, ne termine que 25ème à 2'36". Son large retard vient conforter l'avance du gagnant qui est désormais quasiment assuré de remporter le Giro.

Avec cette précieuse victoire, le coureur d'Astana compte 4'02" d'avance sur Evans (BMC) qui ne compte plus que dix secondes d'avance sur Uran (SKY).
Il ne reste plus que trois journées de course, mais sûrement que deux étapes pour tenter d'attaquer Nibali et espérer le faire douter (le leader est rarement attaqué lors de la dernière étape qui se veut festive). Mais le temps que l'Italien a de nouveau pris sur son adversaire australien semble irrécupérable, de quoi lui assurer une fin de tour d'Italie sans trop de tracas.

Demain, étape de 139 km entre Ponte Di Legno et Val Martello mais suite aux conditions météorologiques, l'étape a été écourtée : notamment les montées du Galvia et du Stevio qui ont été supprimées.

Menez forfait, grande première pour Lacazette.

Absent des pelouses depuis le titre de Paris sur la pelouse de Gerland, où il avait marqué le seul et unique but, Jérémy Menez est finalement forfait pour la tournée en Amerique du Sud, il est remplacé par l'attaquant Lyonnais : Alexandre Lacazette, qui fête donc ainsi sa première sélection.

Lacazette est un habitué des sélections nationales, il a joué avec les U17, les U19 , les U20 et les Espoirs.
(photo : lyonmag.com)

Le staff médical du club de la capitale et celui de l'Equipe de France se sont contactés, et ce jeudi, le forfait de Jérémy Ménez, touché aux lombaires, a été annoncé.
Pour palier son absence, Didier Deschamps a donc appelé Alexandre Lacazette. Le Lyonnais, souvent titulaire avec les Gones, a inscrit trois buts cette saison.

Lacazette a franchi toutes les étapes avec les Bleus :

En 2008, il a participé a l'Euro, avec la sélection nationale U17. Deux ans plus tard, il prend également part à cette même compétition avec la catégorie supérieure (U19) et est sacré champion d'Europe, il inscrit d'ailleurs le but victorieux lors de la finale (victoire 2-1 face à l'Espagne).
En 2011, Coupe du Monde en Colombie avec les U20. La France est éliminée en quart de finale mais il finit tout de même meilleur buteur de la compétition avec cinq réalisations personnelles.
Le 29 Septembre de la même année, il est convoquée avec les Espoirs où il s'impose peu à peu comme titulaire.
Enfin le 23 mai 2013, il fête sa première sélection avec l'équipe première et rejoint le groupe des 22 joueurs qui iront faire la tournée en Amerique du Sud.

Les Français disputeront deux matchs amicaux lors de cette tournée : face à l'Uruguay tout d'abord (5 juin) avant d'affronter le Brésil (9 juin). Et peut-être les premières minutes d'Alexandre Lacazette avec cette équipe.

21 Bleuets feront le voyage en Turquie

Du 21 juin au 13 juillet se déroule la Coupe du Monde de Football (catégorie U20) en Turquie.
L'entraîneur tricolore, Pierre Mankowski, vient d'annoncer les 21 joueurs retenus pour faire le déplacement. On y retrouve notamment Paul Pogba, Sam Umtiti ou encore Florian Thauvin.

Lors du mondial 2011 en Colombie, la France avait terminé à la quatrième place (éliminée en demi-finale). Cette année, l'objectif est de faire encore mieux que le dernier carré. (photo : fff.fr)

La liste :

Gardiens : Areola (Paris), Charruau (Valenciennes), Dupe (Nantes).
Défenseurs : Digne (Lille), Foulquier (Rennes), Jullien (Auxerre), Roussillon (Sochaux), Sabaly (Paris), Naby Sarr (Lyon), Umtiti (Lyon), Zouma (Saint-Etienne).
Milieux : Kondogbia (Seville, ESP), Lemina (Lorient), Ngando Elessa (Rennes), Pogba (Turin, ITA), Veretout (Nantes).
Attaquants : Bahebeck (Troyes), Bosetti (Nice), Sanogo (Auxerre), Thauvin (Bastia), Vion (Porto, POR)

On retrouve dans le but : Areola, le troisième gardien du PSG qui a disputé son baptême du feu en Ligue 1 samedi dernier face à Brest.
Pressenti comme l'un des meilleurs défenseurs latéraux de la saison, Digne fait logiquement parti du groupe.
Umtiti, absent dimanche dernier lors du match opposant Nice à Lyon suite à une blessure, devrait être remis sur pied.
Dans l'axe, on pourrait également trouver Zouma, qui réalise une bonne fin de saison avec l'ASSE avec notamment deux buts de la tête sur coup de pied arrêté.

Dans l'entre-jeu, Pogba, capitaine de la sélection, va être un atout indiscutable pour son équipe, lui qui couronne sa belle saison avec la Juventus avec un Scudetto.
L'avant-garde des Bleuets pourra, entre autre, être composée de Bahebeck (trois buts avec l'ESTAC), Bosetti, très actif aux côtés de Cvitanich la semaine passée lors de la confrontation face à Lyon, ou encore Florian Thauvin. L'attaquant Bastiais a d'ailleurs été récemment élu meilleur espoir de la saison aux Trophées UNFP avec dix réalisations à son actif.

Le groupe commencera sa préparation dès le 3 juin au centre de Clairefontaine, ils disputeront ensuite deux matchs amicaux face à la Grèce (le 11 juin) et la Colombie (le 14) avant de s'envoler pour la Turquie.
Au premier tour, ils rencontreront le Ghana (le 21), les Etats-Unis (le 24) et l'Espagne (le 27).